Lucky Luke est une bande dessinée emblématique de la culture populaire franco-belge. Nous la devons au dessinateur belge Morris qui crée ce personnage en 1946. La bande dessinée met en scène un cow-boy solitaire qui parcourt l'Ouest américain à cheval. Sa particularité ? Il est capable de tirer plus vite que son ombre. Ses aventures se trouvent souvent ponctuées d'humour et de situations burlesques.
En réalité, le personnage de Lucky Luke est un anti-héros, un cow-boy solitaire qui ne se laisse pas faire et qui se bat contre les injustices. Son fidèle cheval Jolly Jumper l'accompagne dans ses aventures, tout comme parfois, Rantanplan, le chien le plus stupide de l'oust. Les méchants de l'histoire sont la majorité du temps les Dalton. En rálité, il sont plus bêtes que méchants. Parfois aussi, notre cowboy doit gérer des hommes d'affaires sans scrupules.
L'univers de Lucky Luke est très réaliste et nul doute que Morris a pris soin de respecter l'histoire de l'Ouest américain. Les décors et les costumes sont très précis et le dessinateur a même intégré des personnages historiques dans certaines histoires. Par exemple, Calamity Jane ou Billy the Kid.
Les albums de Lucky Luke ont connu un grand succès auprès du public et ont été traduits dans de nombreuses langues. Les histoires ont été adaptées pour la télévision et le cinéma, et des jeux videos s'en sont inspirés. Le personnage de Lucky Luke est devenu une véritable icône de la culture populaire.
Malgré son succès, la bande dessinée Lucky Luke a été critiquée pour son traitement des Amérindiens et des Afro-Américains. Morris a souvent représenté ces groupes de manières stéréotypée et caricaturale. Les éditeurs ont tenté de rectifier cette image en réécrivant certaines histoires et en faisant appel à des scénaristes et des dessinateurs issus de la diversité.